L'AUSTRALIEN .
Du sol chaud de ton pays aux paysages magiques,te voilà dans les entrailles de notre France,depuis quelques années ta vie est comme à la roulette, des assauts dans la poussière de juillet aux pluies d'hiver faisant du sol un bourbier, tu n'as pas le choix,il faut gagner du terrain ,mais la fatigue, la peur, et cette image de ta famille.....tu restes debout ,ta volonté de vivre est plus forte: " un jour , bientôt , je serai chez moi ,à sentir les mimosas ",mais cette attaque , une de plus, toujours des camarades qui tombent autour de moi , le cauchemar ,je trouve un des miens , vite il faut trouver un lieu pour ne pas mourir aussi , là , cette cave , la providence , elle est vide , pas d'ennemis , nous allons pouvoir attendre les brancardiers , un répit , car pour moi la guerre n'est pas finie........Dans combien de temps encore , mon sol chaud , me reverras-tu ?............herve lemaire: